Tomb Raider II : 15 ans après, mes impressions (partie 2)
On reprend là où on en était en Juillet dernier dans la partie 1.
Pour ceux qui n’ont pas lu : la séance de rattrapage est par ici !
Tomb Raider II – en 2014
Je vous ai donc laissé au début du niveau Les Catacombes du Talion.
Les débuts furent difficiles, souvenez-vous, j’ai peur des yétis ! C’est un niveau que je n’ai jamais fait car je savais qu’il y avait un yéti dès le début, dans un espace relativement étroit et limité.
Celui-ci m’a fait une peur bleue tandis que je récupérais le premier secret, je dois avouer que j’ai un peu hésité sur le moment à continuer ou non l’aventure !
Mais finalement, ce premier monstre m’a servi de cobaye pour voir quelle arme était la plus destructrice sur son espèce. J’ai d’abord pensé à tous les abattre au lance-grenade mais je me suis étonnée de me voir sortir les automatiques pour en découdre avec… Et même les classiques, dès que j’étais en zone sûre pour sauvegarder mes chers uzis et mes grenades pour les derniers niveaux.
Bon, j’avoue, il y a des yétis qui ont tout de même volé en morceaux comme ceux qui arrivent sans prévenir ou qui sont tapis dans l’ombre !
Au final, j’ai bien aimé mon périple dans les catacombes et le Palais des Glaces. Ce sont de jolis niveaux avec le monastère aux ponts suspendus, la marmite d’or, la glace qui fond… Les boules de neiges à éviter, les cloches et les dalles trampolines…. Ce sont aussi des niveaux stressants par moments mais divertissants et qui changent un peu de d’habitude.
Ma seule déception est le gardien du talion, je ne l’avais pas combattu à l’époque puisque j’avais volontairement zappé ces niveaux. Je m’attendais à un ennemi aussi effrayant que les yétis et puissant… J’ai finalement attendu son passage devant moi, les armes en joue, plantée en haut de mon petit temple de glace. Ce n’était tellement pas drôle de l’avoir aussi facilement que j’ai recommencé le combat et me suis laissée en pâture juste pour voir de quelle manière le monstre tuait Lara. J’ai d’ailleurs dû m’y prendre à 2 reprises puisque celui-ci n’a même pas voulu me faire du mal ! Le comble tout de même !
Enfin, arrive LE fameux niveau du jeu, THE niveau qui me fichait la frousse il y a 15 ans ! Il s’agit du niveau le plus long et le plus difficile de tout le jeu : Le Temple de Xian. Elitiste, réservé à ceux qui savent diriger Lara à la baguette et négocier les sauts à la
perfection. Ne comptez pas vous en sortir si vous trouvez Lara lourde ou si vous n’avez plus beaucoup de munitions ou de médipacks : recommencez les niveaux précédents car celui-là ne vous fera aucun cadeau.
Vous verrez défiler ici quasiment tous les pièges du jeu et même des plus sournois ainsi que des ennemis fourbes qui arriveront de nulle part pour vous faire tomber de haut, vous noyer ou vous faire réellement sursauter.
Durant ma première partie, j’ai arrêté Lara vers l’armée de soldats en terre cuite, déjà fatiguée de ce périple… Quand je suis passée à cet endroit du jeu, je me suis demandé si j’avais compris à l’époque que j’étais encore trèèèès loin de la sortie …. C’est qu’il faut s’accrocher, littéralement.
Ma seule peur de ce niveau, hormis l’armée de pièges en tous genres, c’était le nid d’araignée. Un moment horrible quand vous détestez les grosses araignées dans les jeux vidéo. Un passage où vous êtes obligés de choisir entre voir les alentours à la torche ou garder vos armes aux poings… La petite torche accrochée au sac à dos de Lara dans Tomb Raider Legend et Underworld aurait été la bienvenue ! Finalement, le plus dur dans ce passage, c’est de voir où on met les pieds et supporter le répugnant bruitage des araignées géantes quand elles meurent…. Bouark !
Bref, j’avoue volontiers avoir esquissé un sourire plus large qu’une banane quand j’ai vu les stats de niveau s’afficher alors que je ne m’y attendais plus… Et avec les 3 secrets en plus ! C’est un excellent niveau, l’un de ceux qui font la renommée du jeu Tomb Raider : des pièges, de l’exploration, de l’action, de la solitude, de la réflexion… Tout y est !
Autant dire que j’étais remontée à bloc pour Les Îles du Ciel ! Un niveau que j’avais tenté à l’époque mais pas très loin : les gardiens du ciel me semblaient impossibles à abattre. Et effectivement, on préfère ne pas trop se frotter à eux tellement ils sont puissants ! Plusieurs sauts dangereux au-dessus du vide, un saut de l’ange bien calculé dans la lave en fusion, et oh, tiens, je suis dans une cage ! Le fameux passage où vous allez vous frotter aux sbires de Bartoli ET aux gardiens du ciel ! L’un après l’autre si vous êtes malin, tous en même temps si vous êtes bourrin. Pour ma part, je l’ai joué fine et lâche : l’un après l’autre… Et avec les 9mm + les automatiques ! Comment ? Simplement en les narguant et en me plaçant tout de suite en hauteur. Ce fut long, surtout avec les gardiens, qui remontaient dans la salle du haut dès que je me réfugiais, et qu’il fallait appâter en descendant de son perchoir, les attendre avant de remonter, encore et encore… Cette technique m’a permis de sauvegarder mes munitions pour le grand final mais elle demande beaucoup de patience.
Une petite note par rapport au dernier secret de ce niveau, horriblement frustrant tant il est sournois. Franchement, les développeurs ont démontrés un certain sadisme sur ce secret-là ! Dites-moi qui va songer à aller explorer cette dangereuse salle quand il voit la porte de sortie à portée de main ? Personnellement, je ne l’ai su qu’en tombant bêtement de la tyrolienne et en remarquant une alcôve un peu plus haut tandis que Lara agonisait dans la lave.
Enfin s’ouvre le niveau où on récupère la dague de Xian, l’Antre du Dragon.
J’étais plutôt contente d’avoir conservé autant de munitions et de médipacks pour ce niveau que j’imaginais plus blindé que le Temple de Xian, j’avais mis tellement de patience et de rage pour tout économiser que j’étais fort déçue en découvrant mon dragon bloqué par un poteau et complétement vulnérable à mes balles, il ne fallait qu’éviter ses crachats de flammes synchronisés et les uzi faisaient le reste (proposition pour la fin : il n’a fallu qu’éviter les jets de flamme et les uzi firent le reste). Il n’y avait plus qu’à récupérer la dague et s’enfuir… Et c’est finalement la sortie de cette salle qui était le plus difficile puisque j’y ai péri, bêtement, en oubliant de sauter. (bon oui, j’ai relâché mon attention …)
J’ai pu, ainsi, recommencer l’affrontement … mais avec la même impression : le boss de fin est impressionnant mais décevant.
J’avais donc un peu la rage en attaquant le niveau final, Home Sweet Home avec mon inventaire remis à 0 ! Ce niveau sort de l’ordinaire puisqu’il se passe dans le manoir de Lara. Divertissant, il permet surtout de déambuler dans le manoir et ses jardins, de nuit, en nuisette, la dague à la ceinture et de dérouiller les derniers membres du clan Bartoli. Ça parait drôle et facile dit comme ça mais la difficulté réside dans le fait que la miss n’a pas ses armes sur elle et doit ouvrir son armurerie rapidement, et surtout qu’elle n’a pas installé de lampadaires dans son jardin !
Alors qu’il y a 15 ans je stressais beaucoup de les voir tous débouler en même temps dans la chambre, cette fois-ci, j’ai pris mon temps de ramasser le plus d’objets possible et les ai attendu de pied ferme… Pour rien, puisqu’ils attendent patiemment que Lara arrive dans leur périmètre… Comme d’habitude en fait !
Même le tout dernier malabar m’a déçue, après avoir dégommé l’avant dernier sbire, il apparait par magie à quelques mètres de Lara avec un joli bug d’animation… J’avais souvenir de l’avoir cherché un long moment dans les jardins et même dans le labyrinthe à l’époque ! Il était simplement resté planté quelques secondes tandis que je courais déjà à l’autre bout des jardins à sa recherche.
Le Temple de Xian m’avait tellement remontée à bloc que ce niveau eut une saveur de « pas assez ».
A noter, on ne sait pas si ce second boss final est frérot Bartoli qui veut se venger ou un sous-chef…
Enfin, le jeu se termine, déjà, sur Lara prenant une douche bien méritée… Une cinématique ultra-connue désormais
Conclusion
Au final, voici mes statistiques :
J’aurais pu mieux faire, j’ai pas mal trainé dans certains niveaux avec ma méthode de planquée, ou je me suis perdue à ne plus savoir où aller…. Mais je ne suis pas mécontente non plus, j’ai relevé le challenge de jouer et finir un jeu que je n’appréciais pas beaucoup à l’époque.
Alors que dire sur Tomb Raider 2 starring Lara Croft ? Voici mon avis personnel !
Graphismes : 7/10
Bon, évidemment, les graphismes ont pris un sacré coup de vieux en presque 20 ans ! Surtout qu’il s’agit du moteur de jeu de Tomb Raider premier du nom, il a juste été amélioré.
Mais souvenons-nous qu’à l’époque, c’était vraiment un beau moteur graphique, surtout sur PC. C’est sur cette base que je mets la note.
Aujourd’hui, sur Playstation, c’est un amas de gros pixels qui peut rebuter tant il donne la migraine. Mais on s’étonne de s’y faire très rapidement et même de trouver beaucoup de charme à certains passages ! Et finalement on ne fait même plus attention au style pixellisé. Mais sur PC, c’est nettement plus joli, plus lisse et beaucoup moins pixelisé… Un vrai délice. Si vous souhaitez profiter à fond des capacités graphiques que peut offrir Tomb Raider 2, je vous conseille fortement cette plateforme, l’immersion n’en sera que plus réussie.
Les bugs graphiques et de collisions m’ont suivi durant mon aventure mais jamais de manière à m’empêcher d’avancer. Au mieux, ils bloquaient un ennemi, au pire ils bloquaient Lara dans un mur. Un saut ou un pas de côté et tout rentrait dans l’ordre.
C’est certes embêtant, gâchant l’univers et nous rappelant à la réalité, mais la plupart du temps, j’ai souris à ces petits bugs et m’amusais même à les provoquer. Nostalgie.
Concernant les niveaux, par rapport à Tomb Raider premier du nom (1996), il y a eu beaucoup de travail en seulement une petite année. Rien que la création d’un ciel et d’une météo fixe, ça change beaucoup le level design.
Les niveaux ont bénéficié de beaucoup de recherches et de soins. Sans comparer avec les jeux d’aujourd’hui, il est agréable de se balader dans les niveaux de Venise, sur le Maria Doria ou dans certaines zones du Tibet, comme le Monastère de Barkhang, tant les détails fourmillent ! J’ai énormément apprécié les fresques
Un seul niveau m’échappe : les îles du ciel. C’est clairement un délire de la part des développeurs qu’on a un peu de mal à saisir. Le niveau est une multitude de bandes de pixels vert fluo mixées avec des éléments habituels, le tout en suspension dans une sorte de ciel au-dessus d’un abîme (?). Un niveau où on ne fait quasiment que des sauts dangereux et mortels et où on cherche un peu son chemin. Les ennemis ne sont pas en reste puisque c’est là qu’on rencontre les fameux gardiens de jade, protecteurs de la dague (On se demande d’ailleurs pourquoi ils ne sont pas dans le Temple de Xian, tout près de la dague et comment les sbires de Bartoli font pour traverser cette zone avec le corps de leur chef sur le dos ?!)
On regrettera seulement qu’il fasse si sombre dans certains niveaux… Même si c’est un prétexte pour utiliser l’une des nouveautés du jeu : les torches, celle-ci n’abondent pas autant que les munitions et quand on n’est pas économe là-dessus, il n’y a plus qu’à élever la luminosité de l’écran pour y voir quelque chose. A noter que les torches sont sujettes à un « bug » d’animation assez énervant quand ça arrive : si Lara la jette au moment d’un saut, elle ne pourra pas se raccrocher au rebord !
Coté cinématiques, celles en FMV (Full Motion Video) sont toujours aussi belles et on ne se lasse pas de les regarder. On remarquera seulement un temps de latence plus ou moins important dans certains mouvements et actions des personnages.
Celles en temps réel, c’est-à-dire avec le moteur du jeu, sont évidemment moins jolies et montrent des bugs d’affichage ; mais comme le jeu lui-même, on s’y fait rapidement.
On regrettera la modélisation de certains objets, toujours en 2D, et certains passages où la pièce est moins travaillée.
Concernant Lara, celle-ci s’est vue doubler son nombre de polygones, possède une jolie natte qui flotte au grès du vent, un visage plus fin et une poitrine moins triangulaire; sans oublier quelques mouvements supplémentaires, ceux retravaillés ainsi que 4 nouvelles tenues ! Une vraie star aux petits soins car les ennemis humains ont eu beaucoup moins d’attention. Trop grands et/ou trop gros, et surtout moches. Seuls les sbires de Venise sont plus beaux (mais très, très grands !) mais au moins ils ont à peu près tous un style vestimentaire différent.
Le bestiaire a eu un peu plus de chance, il est bien plus détaillé que dans Tomb Raider 1 avec des animations un peu plus réalistes. Seuls regrets, le gardien du talion et le dragon, ce sont de bonnes idées d’ennemis mais ceux-ci ont des animations très moches avec de nombreux bugs et n’ont pas un environnement de combat adapté pour les apprécier à leur juste valeur.
Vous jouez sur PC ? Oubliez ce que je viens de dire !
Le vrai problème des ennemis, c’est qu’ils sont trop détaillés, en particulier les humains, et les capacités limitées de la Playstation rendent un affichage brouillé, pixelisé et donc carré. Tout le contraire sur un PC d’aujourd’hui où les détails prennent tout leur sens et offrent des ennemis plus appréciables… Et je m’avancerais même à dire que certains sont très réussis pour l’époque !
Scénario : 7/10
La cinématique d’entrée, soignée, nous met directement dans le bain d’une guerre sanglante entre moines guerriers tibétains et un infâme empereur chinois possédant la dague de Xian…. Et boum, changement de plan, Lara débarque sur la muraille et recherche la dague… Attendez, stop ! Pourquoi ? Quelle est sa motivation ? Elle ne fait plus ça pour le sport ?
Marco Bartoli poursuit le travail de son père, Gianni Bartoli, et il la recherche aussi pour … Pourquoi déjà ? Devenir un dragon permettrait de dominer le monde ? Pourquoi faire ? Je m’arrête là mais il y a beaucoup de questions en suspens.
Par ailleurs, à partir de la rencontre avec le moine guerrier, frère Chang Barkhang sur la plate-forme pétrolière, on manque d’éléments scénaristiques.
Il faudra comprendre par soi-même que Lara décide sur le champ de chercher le Séraph au fin fond du paquebot Maria Doria, qui était le bateau de Gianni Bartoli. Après l’avoir trouvé, il faudra là aussi comprendre par soi-même qu’elle va le restituer aux moines guerriers (d’où est issu frère Chang Barkhang) afin de récupérer la fameuse clé qui ouvrira la porte située sous la Grande Muraille… Tout ça grâce aux quelques paroles du moine mourant.
Ça va ? Vous suivez ?
Les assidus feront le lien après réflexion, mais je doute que les joueurs passifs comprendront quoi que ce soit.
Le scénario est intéressant, a beaucoup de potentiel mais il a surtout beaucoup de raccourcis scénaristiques qui lui font du tort. Par ailleurs, je trouve vraiment dommage de ne pas avoir songé à expliquer le travail de recherche de Bartoli senior plus en détails et en images.
Bref, j’avais déjà compris à l’époque que le scénario était bon mais fouillis et, aujourd’hui encore, je trouve qu’il manque des cinématiques pour faire une bonne liaison entre les niveaux.
Ce que je regrette, c’est que le scénario n’est pas assez explicite comme dans Tomb Raider 1 où chaque cinématique expliquait chaque action passée ou à venir et mettait en avant chaque protagoniste… Dans Tomb Raider 2, non seulement on manque d’éléments mais on a du mal à identifier les différents personnages.
Jouabilité : 6,5/10
La jouabilité a bien évolué depuis le premier jeu, mais elle reste toujours très rigide, il est difficile de diriger la belle au début ! Il faut persévérer car on s’habitue plutôt rapidement et on oublie vite cette jouabilité qui est, encore aujourd’hui, reconnue comme marque de fabrique de la saga par Core Design.
Cependant, Lara possède de nouveaux mouvements qui permettent de profiter des niveaux dans presque tous les recoins. La varappe, les échelles, la trajectoire des sauts qui peut être rectifiée en cours d’action, la nage qui a été revue pour être plus agréable, une tyrolienne et de nouveaux types d’ouvertures de portes… Sans compter les véhicules ! Un bateau à Venise et deux modèles de moto des neiges au Tibet (une légère avec turbo, l’autre lourde et armée) ceux-ci sont toutefois difficiles à manier avec précision… Mais avouons qu’on s’éclate à foncer dans les gondoles ou faire des sauts en skidoo !
Les ennemis humains, très nombreux, sont plus réactifs et puissants, ils peuvent poursuivre et harceler Lara très longtemps… mais seulement jusqu’aux limites de leur « territoire » ! Leur Intelligence Artificielle reste limitée, il est encore aisé d’éliminer certains ennemis en hauteur ou en dehors de leur zone sans qu’ils ne se « réveillent ».
Attention tout de même, ils sont doués de perceptions surnaturelles, comme voir Lara à travers les murs et même le plancher, ils peuvent même vous tuer de la sorte sans rien pouvoir faire ! Enfin, ils sont très agiles, bien que certains soient enrobés : ils savent marcher sur des zones inaccessibles ou mortelles pour Lara !!
Comme je le disais, les ennemis sont considérablement nombreux, à mon goût, ils sont même trop nombreux. Comparé au premier titre sorti un an plus tôt, c’est une véritable boucherie ambulante ! Il y a des niveaux où on dépasse largement les 20 hommes à abattre. Pour le coup, Lara laisse réellement derrière elle des douilles vides…
Le jeu est + orienté action qu’aventure et je déplore un peu ce choix, j’aimais la solitude que l’on ressentait dans le premier opus.
Bande son et doublage : 8/10
La bande son est dirigée par Nathan McCree (compositeur de Tomb Raider 1 à 3 inclus et que l’on retrouvera aux commandes du prochain Rise of the Tomb Raider !), beaucoup de sons sont repris de Tomb Raider 1 mais les nouveautés sont travaillées et reprennent les notes mélodieuses qui feront la notoriété du titre. Le superbe « Venice Theme » reste la musique emblématique du titre suivie de près par le « Skidoo Theme ».
Une autre musique qui est pour moi emblématique et qui contribue à une ambiance oppressante et stressante dans les niveaux sous-marins : Le « Underwater Heartbeats Theme » la fameuse ambiance du battement de cœur accordée à des bruits métalliques. Rien que d’y repenser, j’ai des frissons !
Un regret : les bruitages. L’ambiance que l’on retrouve près d’un point d’eau, ponctuée de clapotis d’eau, de grenouilles et d’insectes, est la moins réussie et la plus horripilante. Le bruitage des petites araignées est celui qui m’énerve le plus. Enfin, les ennemis humains ont aussi un bruitage particulier qui prête parfois à sourire (Ou ceux de Winston dans le manoir !). Les bruitages les plus réussis à mes oreilles sont le hurlement des yétis, juste effrayant et abominable, la respiration des plongeurs, stressante à souhait et le dernier soupir des araignées géantes, répugnant !
Coté doublage, Lara est doublée par Françoise Cadol pour la version Française et Judith Gibbins pour la version originale en Anglais.
Ma préférée reste celle de notre Françoise nationale tant son travail convient parfaitement à Lara et lui donne beauté et intelligence rien qu’en quelques mots. C’est un réel plaisir d’entendre Lara !
Le doublage pour cet opus est un poil meilleur que dans Tomb Raider 1996 mais il reste encore de gros décalages entre l’image et la voix.
Durée de vie : 10/10
Tomb Raider 2 n’est pas un jeu facile que l’on finit en quelques heures ! Une quinzaine d’heures est nécessaire pour en venir à bout, on peut monter vers vingt heures pour le compléter à 100%, manoir compris.
Malgré un style linéaire, l’aventure requiert tout de même une certaine attention pour trouver son chemin et dénicher les objets qui permettront de passer les portes. Outre les niveaux sous l’eau avec un timing difficile, vous allez souvent voir Lara mourir, par surprise la plupart du temps et des fois de très haut.
Les sauvegardes ont changé depuis le premier opus, ce n’est plus grâce à un cristal sur une position déterminée par les développeurs, mais quand vous voulez et où vous voulez. Et heureusement !
Les secrets sont désormais des petits dragons de 3 matières différentes : pierre, jade et or. Si au début on peut facilement les trouver sur son chemin, ça le sera beaucoup moins par la suite… Et il ne suffira pas de les voir mais aussi de savoir comment les prendre ! Entre les passages chrono, les plafonds ou murs qui se refermeront sur vous, sans compter les sauts difficiles ou les leurres et parfois tout ça en même temps… Vous allez devoir explorer de fond en comble le niveau et apprendre à être rapide et persévérant !
Rassembler du premier coup tous les secrets n’est pas facile… Mais ça en vaut le coup : des armes seront débloquées et des munitions en grande quantité offertes si vous réunissez les 3 par niveau.
Les armes sont beaucoup plus nombreuses que dans le premier opus et surtout plus rapidement accessibles. Toutes vous seront utiles à un moment donné, même les armes les plus lentes. Je mets
juste un bémol sur le M16, arme incroyablement rapide et destructrice mais ô combien dangereuse pour Lara : elle ne peut pas bouger pendant son tir !
Les munitions ne sont pas difficiles à trouver à travers les niveaux, surtout si vous cherchez les secrets ou que vous soyez un peu économe…
Enfin, le manoir Croft s’est lui aussi agrandi et devient un véritable niveau à part entière. Vous pourrez y passer plus de temps que dans le premier jeu : un chronomètre à battre dans le jardin, un labyrinthe, une pièce secrète à découvrir…
TOTAL : 8/10
Au final, d’après vous, est-ce que Tomb Raider 2 est toujours bon dernier sur ma liste des Tomb Raider préférés ?
Eh bien, NON ! Il est désormais dans les 3 premiers !
Je suis ravie d’avoir eu l’envie de rejouer à ce hit que j’ai bêtement zappé à l’époque. C’est réellement l’un des meilleurs Tomb Raider.
J’ai évidemment regretté que le scénario soit un peu bâclé ; qu’il y ait beaucoup d’ennemis qui gâchent la solitude ; que la difficulté soit inégale entre les niveaux et que les 3 derniers niveaux soient décevants après un excellentissime temple de Xian. Mais le divertissement ressenti fait oublier les défauts et on est content d’avoir bouclé cette aventure.
C’est un Tomb Raider authentique, digne successeur du premier opus, mais à ne pas mettre entre toutes les mains, sans quoi il ne serait pas jugé à juste titre.
FIN
« QUOI ?! Mais ! C’est pas vrai ! Tu n’as pas fini le jeu ! Il reste l’extension Golden Mask !« .
Eh oui ! Je n’oublie pas cette belle extension exclusive au PC !
Je l’ai commencée il y a 10 ou 12 ans, je me suis arrêtée quand on récupère le masque justement. J’ai perdu ma partie et je n’ai jamais eu le courage de la recommencer, je ne suis pas une joueuse PC à la base. Je ne pense pas réinstaller le jeu et m’y mettre tout de suite… Mais un jour peut-être … Ce sera l’occasion de rajouter un article à celui-ci
J’ai surtout un autre projet en tête et je pense passer cet hiver là-dessus : refaire Tomb Raider 4 : La Révélation Finale !
Je vous dis à très bientôt pour un nouveau test !
Crédits screenshots : captain-alban.com et tombraiders.net